Le cheval est un herbivore et à l’état naturel, il passe son temps à brouter. Le cheval ne rumine pas. Petit (12 à 15 litres) et fragile, son estomac est parmi l'un des plus simples chez les herbivores.
Le cheval ne vomit pas : certains muscles situés à l'entrée de son estomac le lui interdisent. Il est donc nécessaire de couper la ration journalière du cheval en 3 à 5 repas. La multiplicité des repas associée au grignotage de la paille limite l'ennui et prévient tout problème de digestion.
Comme tous les animaux, un cheval a besoin d'une alimentation diversifiée, équilibrée, adaptée à son activité, à son âge et à sa taille. La ration journalière, quantité d'aliments et d'eau distribuée dans la journée, doit couvrir les besoins nécessaires à l'entretien et au travail.
Par ailleurs, indépendamment de toute valeur nutritive, la ration doit avoir un volume suffisant pour que la transit intestinal se fasse dans de bonnes conditions. Ce volume est apporté en grande partie par la paille, le foin ou l'herbe. Les repas seront donc répartis dans la journée en fonction du travail du cheval.
Les aliments :
Il sont classés en deux grandes familles :
Les fourrages :
On en distingue deux sortes :
Le foin : herbes coupées, séchées qui proviennent de prairies naturelles ou artificielles dont la couleur est vert foncé
La paille : tiges coupées et séchées qui proviennent des graminées (essentiellement des céréales pour les équidés) dont les grains ont été ôtés.
Les granulés :
En complément du fourrage, on donne aux chevaux de compétition et fournissant un travail régulier des granulés constitués d'orge, luzerne, avoine, pulpe de betteraves et d'un complexe minéral vitaminé.
Pour récompenser les chevaux, on peut leur donner des pommes coupées en petits morceaux, des carottes ou des friandises
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